Et Paf ! Adieu......

je suis prêt déjà depuis un quart d’heure.

Elle non !

Elle tourne, vire, fouine dérange tout, mets en pratique cette agitation futile

Qu’elle nomme occupation.

Elle discute avec je sais qui au téléphone.

Je râle, elle jure qu’elle a fini.

J’attends, je piétine, je vais voir.

Elle est devant le miroir fait des retouches : poudre, rouge à lèvre.

Elle m’engueule et m’accuse de l’avoir prévenue trop tard.

Elle me parle d'un problème de chaussure, puis enchaîne sur le sac à main et aussi ce décolleté qui baille....

Mauvaise foi ? Même pas, elle ne peut avoir que raison, habituée qu’elle est à ce qu’elle soit le centre des choses.

Alors subitement, je me sens vide, calme.

Une bienfaisante fraîcheur mentale m’envahit.

Je sort, monte en voiture lentement démarre.

Je vois dans le rétro son visage étonnée, je souris je me sens bien, je ne reviendrai plus.

Les jours suivants elle a téléphoné, elle est venue sonner, elle a laissé des mots de supplications.

Même, sur l’un d’eux la menace de me quitter…..

« Mais que me reproches tu ? »

C’est fini je suis pas en colère, je suis soulagé.

Son insistance me gène, je vais m’éloigner quelques temps.

Pourquoi ne pas accepter la discussion, par lâcheté, par vengeance, non !

Comme toutes les filles elle restera persuadée de ses arguments.

Une entrevue lui permettrait simplement de ce convaincre que c’est elle qui est parti.

Et ça je ne veux pas lui offrir.