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6 octobre 2011

Histoire d'odeurs.....

cuir_de_russie

J'ai entamé une discussion avec Louise et Julie sur les façons d'utiliser les parfums, et l'évolution de celles-ci en un siècle.

Se sont bien des filles, elles sont d'une mauvaise foi crispantes et délicieusement troublantes.

D’abord à cette époque (reculée) on parfumait ses vêtements.

Jamais une coquette n’aurait déposé sur sa peau du parfum, pourquoi ?

En premier la mauvaise qualité des ingrédients, qui avaient fréquemment des effets piquant, même urticant.

Un grand nombre de belles insouciantes se sont retrouvées constellées de boutons du plus mauvais effet.

La stabilité des parfums étant, à l’époque, très courte, le mélange au bout de quelques heures, sueur + parfum créait autour d’une belle échauffée une aura de rance peu ragoûtante.

Il est vrai que la sensibilité des narines de l’époque devait être assez peu développée.

Suffit d’avoir une petite idée de l’hygiène, parfois curieuse, pratiquée par les coquettes.

La mode voulait que c’est dames joue de l’éventail parfumé.

Accessoire important chargé d’écarter les mauvaises odeurs et de répandre un peu du parfum dont on l’enduisait au préalable.

Le mouchoir également parfumé jouait le même rôle.

Les deux se maniaient selon un code compliqué et pouvait donner une foule d’indications sur les « désiratas » des utilisatrices.

Les cols, collerettes, épaulettes, poignets de dentelles copieusement imbibées, sans oublier les volumineuses perruques suffisaient pour tenir une journée.

A savoir que les femmes de la société bien sur, changeaient de toilette environs trois fois par jour.

Donc pouvaient sans avoir besoin de se laver se vêtir différemment et changer d’odeur.

Quand c’est dames passaient d’une tenue à une autre, une servante les frottait avec un gant de lin enduit de farine d’avoine.

Celle-ci était sensée éponger la sueur et avoir un effet bénéfique sur la peau et le teint.

Imaginez les dessous de bras et l’entrejambe, ce devait être « goulaillant ».

L’épilation n’existait pas !

La mode de se parfumer directement sur le corps est apparut fin du 19 ème avec la modernisation de l’hygiène.

Les filles ont inventées un autre code, les corps étant plus propres, elles l'exposent volontiers, cherchent à le vêtir d'odeurs.

Le vieux mythe de la fleur qui éclos, s’affranchit du corset végétal, s'étale et répand des fragrances émouvantes.

 

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