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5 octobre 2011

Ca s'appelle prendre 'une veste'

 

couple   Difficile de décrire cette joie profonde qui m’envahis.  Je l’ai embrassé ! Elle a accepté mon baisé ! J’ai senti dans mes bras son corps entier plaqué contre moi, dire oui ! Elle m’a rendu mon baisé. Longuement avec plus de douceur et de recherche.

 

Je suis tout drôle, mou et tendre. J’ai envie de l’aimer ! Je vais l’aimer c’est sur !

Doucement elle a retiré sa bouche comme à regret. Ses yeux si beaux fixés sur les miens elle a murmurée :

-S’il te plait ! Encore un peu !

Dans ma tête des faisceaux de scintillement. J’ai repris ses lèvres avidement. Ma langue a fréquenté la sienne. J’ai dégusté cette bouche, ces lèvres, ces joues longtemps.  Couvert son visage de courts baisés pour finir sur le bout du nez. A cette instant tendu, raidi, le cœur battant vite, je voulais son corps de suite, là maintenant ! Elle s’est écarté, ses deux mains appuyés sur ma poitrine me repoussant gentiment.

J’ai quémandé ! Réclamé comme un du ! J’ai supplié ! J’ai tenté de l’amadouer ! La cruelle a résisté. Opposant à mes suppliques des vagues dénégations entrecoupés de baisés justes effleurés, de caresses de mains qui s’éloignent.

Une heure du matin : Heureux d’avoir ouvert le livre d’un possible amour. Rageant de n’avoir put vaincre la forteresse des préjugés sur le premier soir.  Je suis planté là sur ce trottoir désert, imaginant la belle en déshabillé vaporeux. Regrettant bien sur son refus…..

J’ai même jeté des graviers sur sa fenêtre. Résultat je me suis fait agonir d’injures par un type mal  luné. Je  m’étais trompé de fenêtre. Momentanément vaincu, à petits pas, à reculons sans quitter des yeux sa porte, je m’éloignais.

J’ai abandonné ma voiture dans sa rue. Demain en la voyant  elle supposera ma présence. Ce posera des questions. Pensera à moi.

Je suis rentré en musardant dans les rues suçotant ma joie. Me promettant d’être un amant grandiose. Projetant dans ma cervelle échauffée des images de corps enfiévrés.

Faisant l’inventaire du plaisant, découverts au cour de cette soirée. Le contact fut créé par elle. Appuyé au mur un verre en main je m’ennuyais ferme. Hésitant à rester, le public très jeune me désarçonnais un peu, m’isolais. La surprise de cette main légère sur mon bras. Ce visage long et lisse éclairé d’yeux immense La main ce fit insistante, la bouche cerise me souris quémandeuse :

-Faites-moi danser voulez-vous ?

Je posais mon verre sur une console, lui pris le coude, nous fîmes trois pas jusque la piste. J’enrobais cette taille si fine et l’emmenais dans une glissade musicale un peu lascive, Un tango.

Quelques secondes  la voix repris :

- Vous ne parlez jamais, Monsieur le danseur ?

Comme je mettais un peu de temps à répondre cherchant un bon mot ou au moins une pertinence, elle insista :

-Ah je crois savoir, vous êtes muet !

Je hochais la tête.

-Oui ! Lui dis-je « Comme dans les contes il me faut un baiser pour me rendre disert.

A ma grande surprise elle se hissât à ma hauteur pour m’effleurer les lèvres des siennes.

-Comme ça, c’est suffisant ?

Riant de son aplomb, je me mis à parler :

-Beauté étrange, belle inconnue aux grands yeux ! Toi que le ciel a envoyé pour me rendre la voix, saches que tu me plais, que nous allons danser jusque ivre, nous sombrerons ensemble dans un nuage de sentiments. Elle posa la paume de sa main sur ma bouche :

-Stop ! C’est trop ! Pas tant ! Pour l’instant votre nom me suffira, d’accord ?

-Je suis Charles.

-Stop ! De nouveau moi c’est Élise ! Juste Élise ! Pas de compliments alambiqué, je vous crois qu’à moitié !

Puis de plus monsieur Charles le bavard, c’est moi qui vous ai abordé, j’ai un droit de priorité.

Elle a toute la soirée guidée la discussion, posée des questions indiscrètes. Dansée agréablement sans fioritures, se laissant guider dans la danse. Ne résistant pas aux pressions diverses du grand corps. Je l’ai invité vers minuit à manger un peu. Le flirt lui c’est précisé.

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J’ai raccompagné Élise  pensant avoir remporté une rapide victoire. Et bien non ! La mauvaise a décidée de mettre quelques formes à sa défaite prévisible.

Demain je lui enverrais des croissants de bonne heure. Ensuite pour dix heures des fleurs. Midi téléphone pour tenter un repas ensemble. Seize heures des chocolats. Dix neuf heures téléphone : Un choix d’offres dîners ‘Au château d’Eude’ Soirée au cabaret ‘chez Louis’ ou Théâtre à la halle aux grains.

Ceci pour réjouir sa soirée et la mienne. Surtout pour assurer ma victoire par son consentement au creux de mes bras.

 

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