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2 octobre 2011

Au Réveil..............

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   Le soleil haut dans le ciel, m'autorise à te réveiller sans remord.   

Je me lève, navigue dans la chambre pour éviter chaises et vêtements éparpillés. Je pousse les volets de bois me retourne lentement.
Nichée dans un fouillis de draps, emmitouflé dedans, ravi,  je scrute les traits de ton visage, de l’être abandonné, les sens au calme.   Doucement  je tire le drap pour te découvrir.
                                               La pénombre de la chambre, comme un complice sensuel te livre délicieusement à mon regard. Que tu es belle à dormir dans cette position, recroquevillée comme pour affirmer t'es courbes.
Point d'éxitation matinale (il faut dire que nos ébats de la veille nous ont menés jusque tard dans la nuit) mais un ressenti  sensuel du au jeu d’ombre et de lumière sur ta nudité.   Je m’approche.    M’agenouille à tes côtés, j’épouse du regard la rondeur de tes fesses, dévale la pente douce de la courbe de tes reins. Puis je remonte le long de ton dos, ta respiration sereine soulève doucement ta poitrine, tes cheveux court laisse la naissance de ta nuque émouvoir mon regard.   Sans me lasser, je parcoure de nouveau le chemin inverse et m’arrête à nouveau sur tes galbes.
                                               Je me penche vers le creux de tes reins, à peine dissimulé par ton bras qui protège ton intimité.    Je hume ton odeur, subtile flagrance, mélangeant le parfum de notre étreinte et ton odeur de femme accentuée par la chaleur de la couche.  Je ferme les yeux, laisse cette effluve flatter délicieusement mon esprit, m'  envoûter.  Seule ta respiration, souffle à peine perceptible berce le silence du matin.  Le Temps un instant  semble s’être arrêté.  Ta vue me charme, Ton parfum m'enivre.
Il ne me reste plus qu’à succomber à l’irrépressible envie de te caresser, goûter ta peau dorée.   Je pose délicatement mes lèvres au creux de tes reins, répondant ainsi à l’invitation sensuelle de mes sens.
Ta peau est douce, tendre sous la pression des baisers.
                                                 Ma langue, délicatement glissée entre mes lèvres, parcoure elle aussi le creux menant à ton bas ventre - J’aime ta saveur légèrement salée - tandis que ma main amoureuse s’attarde sur certaines courbes effleurées du regard quelques instants auparavant.
Je m’arrête… je te t'observe encore, la narine frémissante, les yeux plissés. Un mouvement, tu ouvres les yeux, tu souris, toujours ensommeillée.
Je dépose un baiser sur ta nuque, murmure à ton oreille :
-"Poussin.. Miracle faut te réveiller..."
                                                 J'aime plonger dans ton regard à la seconde ou tu ouvres les yeux. Impression enivrante de pénétrer en toi par d'autres chemins. Ton regard absorbe mon image,  remplit ton esprit de ma présence. Je suis à ton réveil l'unique image de fond.  J'adore ce petit bruit que laisse échapper ta gorge. Mi soupir mi-râle que tu laisses fuser entre tes lèvres gourmandes, comme pendant ton plaisir.
Cueillir ta bouche, premier fruit humide au matin.  Langue paresseuse, bouche aspirante.  Puis tes mains qui tentent de m’écarter avec une molle conviction.
                                                  Nous avons occupé ce lit jusque midi. Matinée d'amants faite de rires, de paroles suppliantes, d'onomatopées soupirées, entre des râles entrecoupés de bruits de corps humides.   Puis déjeuné à l'heure ou d'autre entame le repas de midi.  Beaucoup dit de sottises ravissantes.  Pas mal agacé nos corps saturé, avant de nous mettre d'accord sur une ballade d'après midi sur cette immense plage venteuse, fraîche en cette saison mais si romantique. 

                                                   Le temps en ta compagnie n'existe pas.   Pourtant arrive le moment ou les contingences de la vie autour de nous, nous rappelle à l'ordre.  Il nous faut quitter cet hôtel superbe, presque vide, immense et sonore.  Décors parfait pour notre histoire sentimentale.  La patronne de l'hôtel nous regarde attendrit, nous fait promettre de revenir.  Il est tard.   Il faut reprendre la route.   Faire les deux cent K ms  jusque Toulouse.  Là je vais te laisser avec cette impression pénible de dernière fois. Je sais que pour elle je ne suis qu'une histoire de passage.  Qu'aucune idée de durée n'entre en compte.  Elle profite, absorbe le moment et le bonheur qu'il contient.   C'est moi qui ce fait des idées absurdes de construction, de vie.   C'est bête et cruel de ma part.  Je ne lui en dit rien.   Ne lui parle pas d’amour, j'utilise des mots tendres mais vague.  Des diminutifs qui n'engages pas.

 

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